Communiqué de presse de ATIKA (branche armée du MFDC)
Le maquis exige le retrait de l’armée en Casamance
L’état-major de la branche armée du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) a sorti ce jeudi une déclaration incendiaire pour sommer l’Etat du Sénégal de retirer ses troupes de la Casamance. Les accusant d’avoir violé le cessez-le-feu signé en 2004, les partisans de César Atoute Badiate promettent de riposter à la mesure de l’attaque.
« Nous les interpellons toutes les bonnes volontés pour qu’elles puissent demander à l’Etat du Sénégal de respecter ses engagements. L’Etat du Sénégal a violé le cessez le feu qu’il avait signé en 2004 après avoir joué la carte de la dislocation dans notre mouvement, mais sans réussir à affaiblir les positions d’Atika », a écrit l’état-major de la branche armée du Mfdc, Atika. « Nous exigeons le retrait immédiat et sans conditions des forces sénégalaises en Casamance, l’arrêt du renforcement des effectifs militaires et la libération des détenus et interpellés », exige les partisans de César Atoute Badiate, le chef d’état-major général d’Atika. Voulant rallier les populations de la Casamance à sa cause, la branche armée du Mfdc se lance ajoute : « Nous pleurons et restons toujours choqués par le naufrage du « Joola ».
Le Sénégal n’a jamais aimé la Casamance parce qu’il a toujours freiné l’allure de nos cadres et des investissements drôles sont toujours faits dans cette région.
Contrairement à nous qui avons cessé des activités guerrières pour prétendre trouver des solutions négociées à la crise casamançais, le Sénégal a, au contraire, opté pour la résolution de cette crise par les armes », explique le chef d’Etat major général du maquis dans son communiqué.
Ce qui a fait sortir « Atika » de ses gonds, ce sont les événements du 21 août dernier qu’elle impute à l’armée. « Ils ont tiré sur nos éléments qui étaient venus vendre leurs fruits à Kassana. L’armée avait même mené des activités de renseignements sur les mouvements de nos troupes trois jours avant ces accrochages », lit-on dans le communiqué.
César Atoute Badiate qui a signé le communiqué, estime que si l’Etat ne respecte pas ses engagements, ils seront obligés de répondre à la mesure de l’attaque.
« Nous les interpellons toutes les bonnes volontés pour qu’elles puissent demander à l’Etat du Sénégal de respecter ses engagements.
L’Etat du Sénégal a violé le cessez le feu qu’il avait signé en 2004 après avoir joué la carte de la dislocation dans notre mouvement, mais sans réussir à affaiblir les positions d’Atika », a écrit l’état-major de la branche armée du Mfdc, Atika. « Nous exigeons le retrait immédiat et sans conditions des forces sénégalaises en Casamance, l’arrêt du renforcement des effectifs militaires et la libération des détenus et interpellés », exige les partisans de César Atoute Badiate, le chef d’état-major général d’Atika.
Voulant rallier les populations de la Casamance à sa cause, la branche armée du Mfdc se lance ajoute : « Nous pleurons et restons toujours choqués par le naufrage du « Joola ».
Le Sénégal n’a jamais aimé la Casamance parce qu’il a toujours freiné l’allure de nos cadres et des investissements drôles sont toujours faits dans cette région.
Contrairement à nous qui avons cessé des activités guerrières pour prétendre trouver des solutions négociées à la crise casamançais, le Sénégal a, au contraire, opté pour la résolution de cette crise par les armes », explique le chef d’Etat major général du maquis dans son communiqué.
Ce qui a fait sortir « Atika » de ses gonds, ce sont les événements du 21 août dernier qu’elle impute à l’armée. « Ils ont tiré sur nos éléments qui étaient venus vendre leurs fruits à Kassana. L’armée avait même mené des activités de renseignements sur les mouvements de nos troupes trois jours avant ces accrochages », lit-on dans le communiqué.
César Atoute Badiate qui a signé le communiqué, estime que si l’Etat ne respecte pas ses engagements, ils seront obligés de répondre à la mesure de l’attaque.