Senegal : Le tourisme balnéaire au creux de la vague

Publié le par Mitch

L'article proposé par Le Soleil est interessant. Je m'étonne toutefois qu'il ne soit centré que sur l'offre proposée par les structures touristiques senegalaises et les difficultés qu'elles rencontrent. Pourquoi ne pas se poser de question sur la baisse de la demande ? Les effets de la crise économique internationale ne contribuent-ils pas à réduire les départs en vacances à l'étranger ? La taxe prélevée sur chaque billet d'avion à destination de Dakar, et qui dépasse 100 euros, ne décourage t-elle pas les touristes qui privilegient des destinations "soleil" plus attractives économiquement. N'y t-il pas d'autres raisons plus obscures qui nuisent à la destination Senegal ? 
Bref, allons nous résoudre les difficultés du tourisme au senegal en ne regardant que par le petit bout de la lorgnette ?      Mitch

 

CRISE ECONOMIQUE, ESSOUFFLEMENT DU SECTEUR, ABSENCE DE PROMOTION :

Le tourisme balnéaire au creux de la vague

2129717.jpgDeuxième secteur gros pourvoyeur de devises après la pêche, contribuant à hauteur de 4,8% à la formation du PIB, le tourisme bat pourtant de l’aile. Baisse drastique des entrées, cherté de la Tva, concurrence déloyale, insuffisance de l’investissement, bref, les doléances ne manquent pas chez les professionnels. Une situation dont le département du Tourisme et de l’Artisanat est tout aussi conscient et cherche à trouver des solutions.

Près de 815 réceptifs (toutes structures confondues), 241 agences de voyages, 481 restaurants recensés dans le répertoire national des établissements d’hébergement touristique. A ce décompte, il faut aussi ajouter les structures parallèles, des résidences privées, qui ne remplissent pas souvent les conditions requises et ne respectent pas la réglementation en vigueur. On les retrouve aujourd’hui en grand nombre dans les différents sites touristiques de la Petite côte jusqu’au Cap Skirring. Cette concurrence déloyale est décriée par les professionnels, conscients des conséquences fâcheuses que cela peut bien avoir sur l’image du tourisme. Du côté des responsables du département, on est conscient de la gravité de la situation. Un diagnostic du secteur a été fait et l’état des lieux dressé. Les difficultés ont été recensées et trois axes prioritaires dégagés, à savoir l’assainissement du secteur, la mise à disponibilité des ressources, la promotion et la diversification des produits. « Nous avons aussi ciblé comme palliatif, le développement d’un partenariat fort public-privé, parce que l’industrie du tourisme par essence est le domaine des privés », indique Cheikh Sadibou Dia, directeur de cabinet du ministre du tourisme et de l’artisanat. Sur la question de la Tva, conformément à la requête récurrente du secteur privé, la voie est balisée. L’installation d’une commission nationale est aussi annoncée, qui va sillonner toutes les régions et procéder à l’assainissement, notamment à la régularisation des établissements. Parce qu’on est aussi conscient que si certains pays comme le Maroc ont réussi à mettre sur orbite leur tourisme, c’est que la règlementation est strictement respectée.

L’absence de desserte aérienne plombe la destination Sud

Le directeur de la réglementation et de l’encadrement, Amdy Sène, annonce dans le volet promotion, le renouvellement des supports déjà disponibles, notamment en termes d’images, d’attractivité, bref, tout ce qui permet aux Sénégalais d’avoir une nouvelle approche. Des plans d’aménagement touristique en réalisation vont, selon lui, offrir la possibilité aux investisseurs de venir dans des zones aménagées pour booster le secteur en termes de réalisations de nouveaux réceptifs haut de gamme. « La volonté du ministère c’est d’aller vers la mise en place d’une banque d’investissement et on est en train de réaliser le fonds de soutien à l’investissement touristique qui devrait permettre au secteur d’avoir les moyens d’accompagner la politique d’investissement pour les rénovations d’hôtels, le renouvellement des établissements et la réalisation de nouveaux réceptifs », révèle Amdy Sène qui pense que : « toute contrainte identifiée est déjà une solution ». Le principal défi est d’assurer une bonne promotion et une diversification des marchés. L’autre goulot d’étranglement, particulièrement pour la destination Casamance, c’est l’absence momentanée de trafic aérien. La disparition de la compagnie aérienne Air Sénégal international (ASI) a davantage handicapé le secteur. Mais, selon le directeur de cabinet du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, le problème ne doit pas être posé en termes de revendication. Mieux, une solution est en train d’être recherchée dans le cadre de la « solidarité gouvernementale ». En somme, à en croire le responsable de la réglementation et de l’encadrement, toutes les initiatives à prendre pour régler le secteur ont déjà fait l’objet d’une réflexion, et le document devant permettre d’avoir une bonne visibilité du secteur existe, les propositions et les stratégies de même. Le reste n’est plus qu’une question de temps.

M L DIATTA - A MBODJ - www.lesoleil.sn - 11/12/2009

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B
<br /> Je reviens aux nouvelles pour dire que j'ai finalement trouvé un billet aller/retour pour un séjour de 3 mois à un très bon prix : 488€ <br /> <br /> J'ai fait le voyage plus de 10 fois et c'est à ce jour le meilleur tarif que j'ai obtenu.<br /> <br /> Nota : J'ai remarqué que sur un même site, les prix sont fluctuants et peuvent varier du jour au lendemain alors que les critères sont les mêmes <br /> <br /> <br />
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M
<br /> Oui, c'est une solution de faire le voyage par la route. Je l'ai fait trois fois entre 2005 et 2007 (uniquement pour descendre des véhicules, je n'ai jamais fait le trajet retour en voiture). Ce<br /> sont de très bons souvenirs de voyage.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Pour répondre à ta question Mitch, je pars depuis Toulouse.<br /> <br /> Si je ne trouve rien de satisfaisant au niveau tarifaire, je pense faire le trajet par la route avec 1 ou 2 copains qui ont l'habitude de la route. De mon côté, ce sera le baptême et une bonne<br /> occasion de découvrir autre chose.<br /> <br /> Je tenais encore à te féliciter pour ton blog que je consulte régulièrement et qui donne une bonne synthèse de la région.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> Bonsoir Guy,<br /> Bonnes fêtes de fin d'année à toi aussi. Dans quelques jours, je vais avoir un peu de repos et j'espère pouvoir consacré un peu plus de temps au blog.<br /> <br /> J'ai aussi souvent pris les vols de Iberia, de la TAP et de la RAM en partant de Nantes, Bordeaux ou Lyon. Je suis d'accord avec toi, c'est assez pénible les attentes à Madrid, Lisbonne ou<br /> Casablanca. Je n'ai pas eu de problème de bagages mais une fois un retard supérieur à 24 h (La TAP avait pris en charge une nuit d'hotel à Dakar puis une nuit d'hotel à Lisbonne).<br /> <br /> Bien sur que malgré les prix nous continuons à y aller.<br /> <br /> <br />
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G
<br /> bonsoir a vs tous,il me semble que par air med les prix sont plus intéressant le seul probléme est que l'on ne peu pas toujours choisir les dates,pour ma part j'ai souvent prix iberia ,mais les<br /> trensferts sont trop long et les bagages pas toujours sur d'arrivés a bon port,ce qui plombe aussi le prix du billet est la taxe sur les vols internationnaux en moyenne 100 euros ,mais quand on<br /> aime on ne compte pas et moi aussi j'aime mes amis sénégalais a qui je souhaite ainssi qu'a vs tous de trés bonnes fétes de fin d'année salut a toi mitch<br /> guy <br /> <br /> <br />
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